mardi 27 novembre 2012

Pardon 2012 à Lorient

Et je m'aperçois que je n'ai pas fait écho au joli texte et aux quelques photos que m'a envoyées Daniel Faurie en mai 2012...
Voici donc un extrait de son texte et deux photos de notre envoyé spécial ! Le pardon de St Christophe a lieu le 1er dimanche de mai, soit le 6 mai en 2012.

Cette année, le temps veut bien faire l’effort d’être clément, le jardin qui jouxte la chapelle est dans sa luxuriance, le gros chien noir gardien des lieux me dissuade de grimper sur le mur pour un cliché fleurit
....
On entend la cloche sonner, dans la ruelle de ce petit village hors du temps, remonte la procession. Une nuée de photographes, on finit par se gêner ( avant j’étais bien seul, signe que ce pardon reprend de la notoriété). Pour sur, on est bien loin des 40 000 pèlerins qui honoraient le Saint. D’abord un enfant de chœur qui porte la Croix, puis l'évêque de Vannes, les Prêtres de la paroisse et invités, et notre Saint Christophe fêté ce jour, supporté par deux noirs et deux blancs, préposés au portage de la statue. Juste derrière viennent les fidèles adultes dans leur costume traditionnel du pays de Lorient et de bien jolies fillettes arborant des jupes brodées d’une  belle finesse. Un rayon de soleil perce les nuages, et arrose une foule qui s’étoffe d’année en année, si bien que la fin du cortège se  fait rattraper par le début, car les fidèles font le tour de l’édifice. À l’arrière de la chapelle en contre bas le fleuve Scorff coule, plus tôt il stagne car c’est marée basse, il semble interpeller notre Saint pour une dominicale traversée.  Pourquoi la procession ne ferait-elle pas une traversée symbolique du Scorff, et qui plus serait sur le pont Saint Christophe ? La cloche Marie Perrine sonne à toute volée. La petite chapelle, après les trois tours traditionnels, aura bien du mal à absorber tout ce monde, les enfants pourront passer une année de croissance, le Saint les protège du rachitisme, et leur donne force et santé. J’ai regardé une fois encore Saint Christophe et je suis parti rassuré. Daniel Faurie, le 6 mai 2012